La commune de Châtillon en Diois est connue pour la qualité de son patrimoine. Patrimoine naturel avec la montagne de Glandasse, le cirque d’Archiane et le vallon de Combeau.
Patrimoine agricole avec son vignoble et ses vergers (pommes et noix).
Patrimoine architectural avec le centre médiéval et son lacis de viols (ruelles étroites), le bâtiment de la mairie (1610) et ses façades classées, la tour de l’horloge (1725) surmontée de sa girouette représentant symboliquement l’univers, l’église (1702), le temple (1792), et les 20 fontaines réparties dans le village.
Le Châtillon nouveau
L’urbanisme de Châtillon est resté intact depuis le Moyen-Age. Le tracé des ruelles (les Viols) est resté le même, aucune maison n’a été démolie, aucune n’est abandonnée ou en ruine. Même si certains habitants ont rénové leurs façades, d’une certaine manière, Châtillon n’a pas changé depuis le 13ème siècle.
Bien sûr la création de la nouvelle route départementale au milieu du 19ème a considérablement fait évoluer la vie dans le village, mais Châtillon est resté le même : Un univers exclusivement minéral, sans jardins, sans plantations.
En 2014 et 2015 la commune a entrepris les travaux de rénovation des viols. Les sols ont été réhabilités : Béton désactivé laissant apparaître en surface les galets du Bez ou de la Drôme, et barrettes de pierre de Ruoms ou pavés au pied des façades. Ici ou là, des réservations ont été réalisées dans le béton pour permettre des plantations. Là, esthétiquement le village a changé : Le végétal a épousé le minéral.
Ces travaux ont été salués pour leur qualité, et le village s’est vu décerné le prix « Valeur d’exemple » par l’union régionale des CAUE (Conseils en architecture, urbanisme et environnement) d’Auvergne – Rhône Alpes en 2019, dans la catégorie « espace public et aménagement paysager des communes de moins de 2000 habitants ».
L’année suivante, en octobre, la commune a entamé la réhabilitation de l’Hôtel de Ville et la restauration de ses façades. Les travaux se sont terminés en aout 2022.
En 2021, le village a obtenu le label « Plus Beau Village de France ».
Il a été créé en 1993 et est consacré aux plantes grimpantes et couvre sol.
Plus de 350 espèces différentes sont plantées dans 18 massifs répartis dans le village pour une découverte à la fois botanique et patrimoniale.
Le circuit comprend une imposante collection de lierres, de nombreuses espèces de chèvrefeuilles, bignones, jasmins, clématites, vignes vierges, glycines. On trouve également des kiwis, des bourreaux des arbres, des renouées du Turkestan, du houblon, des hortensias grimpants etc.
Les couvre-sol sont représentés par des épimédiums, des euphorbes, des campanules, des hélianthèmes, des rosiers, des sédums, etc.
Le départ du circuit se situe devant l'Office de Tourisme; un fléchage permet de réaliser le parcours en 1h30 à 2 heures pour une distance de 1,5 km environ, sans difficulté .
Singularité remarquable : le massif N° 17, au mur de la piscine est consacré au lierre. Les 16 espèces naturelles existant au monde ainsi que de nombreux cultivars y sont présentés.
Le circuit est géré conjointement par la commune et l’association « Fleurs et Fontaines » qui organise chaque année, le deuxième dimanche de septembre, la « Fête aux plantes rares ».Voir le site www.fetedesplantes-chatillonendiois.fr
Les horticulteurs et pépiniéristes de la grande région viennent y présenter leurs collections de végétaux. L’association prend en charge également le fleurissement du village.
Association ‘Fleurs et Fontaines’ – Mairie de Châtillon en Diois Place du Reviron – 26410 Châtillon en Diois
Tél 04 75 21 14 44
Courriel : mairie.chatillonendiois@wanadoo.fr
Visites de groupe sur rendez-vous en s’adressant à la mairie
Association ACSPADE : http://www.patrimoine-chatillonendiois.fr
Association Arts et vigne : http://www.chatillonartsetvigne.free.fr
Fête des plantes rares : http://www.fetedesplantes-chatillonendiois.fr
Office de tourisme : http://www.chatillonendiois-tourisme.com et www.diois-tourisme.com
Mairie : http://www.mairie-chatillonendiois.fr
Le lierre a de tous temps été considéré comme un « guérit tout » et comme plante associée à la magie et à la sorcellerie.
Dans l’antiquité le lierre était connu pour lutter contre les céphalées dues aux excès d’alcool.
Au Moyen âge, la résine de lierre servait d’onguent pour soigner la goutte ou pour réaliser des plombages.
A la même époque, des baies de lierre macérées dans du vin blanc étaient prescrites contre la peste.
Dans certaines campagnes, le lierre est quelquefois appelé « l’herbe à cautère ». On confectionnait de petites boules de bois mou pour maintenir une plaie ouverte et l’assainir. Le lierre est aussi appelé « herbe à cors » ; il est également utilisé en cas de rhumatismes, de sciatique, de jambes enflées, de cellulite. Le lierre servait pour lutter contre les affections pulmonaires et la coqueluche. La gomme de lierre servait également à lutter contre la teigne et les poux. Malheureusement elle avait comme inconvénient de faire perdre ses cheveux au patient !
De nos jours le lierre est surtout recommandé pour un usage externe. En effet, en usage interne, mal préparé ou mal dosé il risque d’occasionner des troubles. En général, il convient d’être très prudent et de faire appel à un spécialiste avant d’envisager d’utiliser une plante.